L'Afrique est devenue le dépotoir des déchets engendrés par la mode européenne.
Nous étions préoccupés par les rapports indiquant que 15 millions de vêtements de seconde main arrivent au Ghana chaque semaine. [1]
Dans notre récent rapport “Fast Fashion, Slow Poison”, nous soulignons qu'au cours de la même période, jusqu'à 500.000 déchets vestimentaires provenant du Marché de Kantamanto ont fini dans des espaces ouverts et des décharges informelles.
Des monceaux de vêtements inutilisables sont jetés dans des décharges informelles (Accra n'a plus de décharges) et on peut les voir s'empiler au bord des lagunes et des plages.
Les tests infrarouges que nous avons effectués ont révélé que 89 % des déchets vestimentaires dans les décharges du Ghana contiennent des fibres synthétiques, d’où la contamination généralisée par les microplastiques. En plus, nous avons constaté que les vêtements sont brûlés pour chauffer les lavoirs publics et dans des feux ouverts, ce qui entraîne des niveaux de benzène à l'intérieur des habitations qui dépassent de près de 200 fois les valeurs guides européennes pour la qualité de l'air.
Trop c’est trop !
Au lieu d'importer le problème des déchets de la fast fashion du Nord, privilégions les solutions africaines.
Allez-vous signer la pétition maintenant ?
Au Président Nana Akufo-Addo,
Interdire immédiatement l'importation de « déchets morts » textiles.
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